CERVEAU ET APPRENTISSAGE


 

 
 
 
 









 
 
 




 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
































 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 


























 













































 
 
 
 
 
 















 
 
 
 


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 





























 






















Cerveau Et Apprentissage De La Lecture:Quelle est la meilleure méthode d’enseignement de la


Lecture : la méthode syllabique ou la méthode globale ?
Comment le cerveau réagit-il à différents types d’apprentissage de la lecture ?  Pourquoi la méthode globale est-elle incompatible avec l'architecture du cerveau?  

En effectuant un tour d’horizon dans la littérature scientifique de l’apprentissage de la lecture, le présent texte vous apporte des éléments de réponse à ces questions.

Au cours des vingt dernières années, la recherche scientifique sur le cerveau et la lecture a progressé à grands pas.  Nous disposons aujourd'hui d'une véritable science de la lecture.  Les recherches citées ci-après sont bien connues dans la littérature scientifique de l’apprentissage de la lecture.
Les résultats de la recherche de Yoncheva et collab (1) mettent en évidence l’efficacité de la méthode d’enseignement syllabique au détriment de la méthode globale, car, selon les résultats obtenus par les chercheurs, il semble que la méthode syllabique engendre une activité cérébrale qui se rapproche davantage de celle liée à
l’expertise en lecture.  À la lumière de l’analyse de cette recherche, il semble que l’enseignement de la lecture par la méthode syllabique est à privilégier….
1.      Extrait d’une étude intitulée «  Neurodidactique de la lecture : comprendre comment le cerveau apprend à lire pour mieux le lui enseigner »  Réalisée par : LORIE-MARLÈNE BRAULT FOISY STÉPHANIE LAFORTUNE STEVE MASSON
 Étude parue en AQEP VIVRE LE PRIMAIRE, VOLUME 25, NUMÉRO 1, HIVER 2012.  
Site Internet : 
 Pour ample lecture sur le sujet,  ainsi que sur les méthodes globale et syllabique, veuillez consulter :
Une autre étude publiée dans le livre «  Apprendre à lire. Des sciences cognitives à la salle de classe (2) révèle ceci :  Nous connaissons maintenant ce qui est avéré….  l’expérimentation  pédagogique dans les classes le confirme…. les enfants à qui l’on enseigne explicitement quelles lettres correspondent à quels sons apprennent plus vite à lire et comprennent mieux l’écrit que d’autres enfants à qui on laisse découvrir le principe de l’alphabet…..Si, par contre, on présente à l’enfant les mêmes mots comme des formes globales sans lui dire qu’ils sont composés de lettres, l’enfant n’apprend guère, et sa mémoire est vite dépassée….  De plus, cette méthode ( qui consiste à considérer les mots comme des images ) active une aire cérébrale inadéquate dans l’hémisphère droit.
( Sans oublier  que l’expertise en lecture   --- comme elle a été mentionnée dans la recherche précédente  ---  s’exprime par une latéralisation dans l’hémisphère gauche--- )
2        Extrait du livre  « Apprendre à lire. Des sciences cognitives à la salle de classe »   Livre écrit sous la direction  de  STANISLAS DEHAENE, spécialiste de renommé en neurones de la lecture
Éditeur du livre : Odile Jacob, Octobre 2011
Pour ample Information :
Les recherches menées par STANISLAS DEHAENE et publiées dans son ouvrage   « Les Neurones de la lecture » (3) décrivent  les régions du cerveau qui sont impliquées dans la lecture :  
«  Quelle que soit leur position sur la rétine, les mots que nous lisons convergent vers la région occipito-temporale de l’hémisphère gauche, siège présumé de l’analyse de la forme visuelle du mot »



3  « Les neurones de la lecture » STANISLAS DEHAENE

Editeur : Odile Jacob  août 2007

Site : http://www.amazon.fr/Les-neurones-lecture-Stanislas-Dehaene/dp/2738119743
http://books.google.ca/books/about/Les_neurones_de_la_lecture.html?id=WHpoVIbr75AC
 Les Méthodes Globale Et Syllabique : Un aperçu
 Ghislaine Wettstein-Badour, une sommité dans l’apprentissage de la lecture, discute abondamment  des méthodes d’apprentissage de la lecture. Y voilà un bref aperçu :   
En utilisant des méthodes d’apprentissage de la lecture de type global,  les maîtres présentent d’emblée à l’enfant des phrases et des textes. Ils croient que celui-ci va mémoriser les mots dans leur ensemble en les  photographiant et pourra ensuite les reconnaître lorsqu’il les rencontrera à nouveau. Ils pensent pouvoir ainsi  faire l’économie du déchiffrage et permettre à l’enfant d’acquérir très vite un capital de mots réutilisables  qui favorisera son intérêt rapide pour la lecture. Or, nous savons que les choses ne se passent pas ainsi. Le cerveau étant incapable de traiter le mot comme une image, ne peut le retenir dans son ensemble mais va immédiatement mettre en route des mécanismes d’analyse et de synthèse ayant pour but de découvrir le lien qui unit les symboles graphiques et les sons en cherchant les analogies qui existent entre ce qu’il entend et ce qu’il voit. Il s’agit là d’un exercice de découverte d’une grande complexité. Les enfants qui ne présentent aucune difficulté d’identification des sons, des formes et de leur orientation dans l’espace, réussiront à isoler peu à peu chaque graphème et à découvrir à quel son il est rattaché. Par contre, les 50% d’enfants qui sont en difficulté commettront de multiples erreurs.  Par exemple des confusions portant sur les lettres phonologiquement proches ou sur celles qui sont symétriques les unes des autres. Ils tenteront alors de deviner ce qu’ils ne pourront pas lire. Plus ils avanceront dans l’apprentissage plus leur désarroi s’accentuera…
Les méthodes alphabétiques sont basées sur la mise en correspondance des unités sonores de la langue avec les signes graphiques qui les représentent, elles correspondent très exactement aux attentes du cerveau en matière d’apprentissage de l’écrit. Certes, elles ne font pas disparaître en totalité les difficultés mais l’expérience prouve qu’elles les réduisent considérablement surtout si elles utilisent des procédés pédagogiques qui favorisent la constitution des circuits cérébraux. Elles constituent alors à la fois un mode d’apprentissage efficace et une véritable rééducation pour les enfants qui présentent des difficultés de discrimination des sons ou (et) des formes. L’expérience prouve que les méthodes basées sur l’apprentissage du code de correspondance entre phonèmes et graphèmes permettent à un très grand nombre d’enfants d’apprendre à lire et à presque tous ceux qui sont en échec d’accéder à la maîtrise de la lecture. Plus une pédagogie alphabétique facilitera la création de circuits cérébraux de qualité, plus elle aura de chances de permettre d’apprendre à lire et à écrire à un plus grand nombre d’enfants
Pour ample lecture sur le sujet :
 


















Cerveau Et Apprentissage Des Langues
 
Une étude présentée par un jeune chercheur de l’Université McGill dans le cadre du 80 congrès de l’Acfas (2012)  révèle que l’apprentissage de deux langues dès la naissance modifie la structure du cerveau pour la vie (1).
Cette recherche fait état d’une observation étonnante:
Le cortex cérébral  (dont le cortex préfrontal dorso latéral )
est plus épais chez les bilingues dits simultanés. 
(Bilingues simultanés sont ceux qui ont appris deux langues différentes dès le berceau.)
 
Il importe de savoir que le cortex préfrontal dorso latéral est spécialisé dans les processus d’attention et de mémorisation.
 
Une autre étude intitulée « Le cerveau est bilingue » (2) 
relate les avantages cognitifs propres au bilinguisme en ce qui concerne les Fonctions Du Contrôle Exécutif.
Les recherches révèlent aujourd’hui chez les enfants bilingues certains avantages cognitifs au niveau des fonctions du contrôle exécutif.  Ces enfants auraient entre autres une plus grande aisance à transférer leur attention d’une chose à l’autre, à faire fi des distractions et à se concentrer sur les informations pertinentes pour une tâche.
Références & Liens Utiles
ACFAS, Association francophone pour le savoir 80e Congrès
http://www.acfas.ca/node/186724 -- 7 au 11 mai 2012 , Palais des congrès Montréal.
Pour lire la suite et connaitre l’importance du cortex préfrontal dorso latéral dans le développement cognitif chez l’enfant, veuillez contacter l’éditeur.
Benoit Rose 5 mai 2012  Éducation
 
 
 
Méthodes D’Enseignement Efficaces Et La Recherche Scientifique
Les écoles identifiées comme efficaces ont massivement recours aux méthodes d'enseignement dites explicites, c’est ce qu’une importante étude comparative et  longitudinale, effectuée dans 9 pays, sur 4 continents et dans des écoles appartenant à différents milieux socioéconomiques,  le révèle (1).
Les auteurs de cette recherche précisent que certaines dimensions associées aux écoles efficaces semblent “transcender” les cultures.
Les gains d'apprentissage constatés dans les différents milieux semblent associés à un type d'approche pédagogique commun chez les enseignants: Un enseignement direct et explicite.
Une méga-analyse sur l’enseignement efficace auprès des élèves en difficulté  (2)  confirme les mêmes constats, elle mentionne que l’enseignement structuré et directif ou explicite est la modalité pédagogique qui produit les gains d’apprentissage les plus élevés en lecture, en écriture et en mathématiques auprès des élèves en difficulté.
Ces recherches confirment que l'explication de la réussite ne peut plus être attribuée seulement aux caractéristiques des élèves ou de leur milieu.
Un enseignement de qualité peut influencer la réussite des élèves, et ce, au-delà de l'année scolaire au cours de laquelle un étudiant a bénéficié des interventions d'un enseignant.
 
Une autre étude publiée dans l’ouvrage  « L'enseignement explicite - Une pratique efficace » mentionne que : « Les enseignants qui adoptent la méthode de l’enseignement explicite sont unanimes que cette méthode transforme leur pratique. Leurs élèves voient leurs résultats s’améliorer. Ceux qui se dirigeaient vers un échec retrouvent le chemin de la réussite ». (3)

Or,  qu’est- ce que l’enseignement explicite ?
 
Pour lire la suite et savoir ce qu’est l’enseignement explicite et comment le pratiquer avec votre enfant, veuillez me contacter au : academiehala@gmail.com
 
Références & Liens Utiles
1.     « L’enseignement explicite ».  Écrit par Clermont Gauthier, Steve Bissonnette et Mario Richard.  Tiré de : « Enseigner, Sous la direction de Vincent Dupriez et Gaëtane Chapelle  ( PUF  Coll. Apprendre), 2007
Origine de l’étude « International School Effectiveness Research Project (ISERP) dirigée par Reynolds et ses collaborateurs «   D. Reynolds, B. Creemers, S. Stringfield, C. Teddlie, G. Schaffer, World Class School. International Perspectives on School Effectiveness, London, Routledge / Falmer Press, 2002.
2.    « Quelles sont les stratégies d’enseignement efficaces favorisant les apprentissages fondamentaux auprès des élèves en difficulté de niveau élémentaire »
Résultats d’une méga-analyse par Steve Bissonnette, Mario Richard, Clermont Gauthier et Carl Bouchard »
3.  L'enseignement explicite - Une pratique efficace» par John Hollingsworth, Silvia Ybarra. Adaptation : Daniel D. Demers  Chenelière  Éducation, 2012
 

Programme D'Entraînement Cognitif


Un programme d'entraînement cognitif permet d'accroître les capacités cérébrales




















(( Brain Center International))

L’entreprise québécoise Brain Center International propose, en primeur au Québec, un programme inédit d’entraînement cognitif visant à doter la population, en particulier les personnes de 35 ans et plus, d’un outil accessible et efficace pour accroître leurs performances cérébrales et prévenir les effets du vieillissement sur leur cerveau.

Mis au point par une équipe d’éminents scientifiques composée de médecins, de neuropsychologues et de spécialistes en informatique, le Programme NeuroActive est un programme scientifique breveté d’entraînement du cerveau, qui dynamise à la fois la santé cognitive, psychologique et physique. Ce programme couvre aussi bien les facettes cognitive, physique, diététique, qu’émotionnelle de la santé cérébrale, et fait appel à la neuroplasticité, cette capacité récemment démontrée qu’a le cerveau adulte de modifier et d’améliorer sa performance, son anatomie et sa physiologie en générant de nouveaux neurones, de nouvelles synapses, et en modifiant sa circulation sanguine lorsqu’entraîné adéquatement.

Conçu pour une intégration facile au quotidien, le logiciel NeuroActive est un véritable entraîneur personnel qui développe et exerce 16 fonctions essentielles du cerveau, utiles autant dans la vie de tous les jours, au travail, que dans le cadre d’activités sociales. Doté d’une intelligence artificielle de pointe, ce programme est aussi en mesure de personnaliser et d’adapter l’entraînement du cerveau en fonction des habiletés de l’utilisateur, produisant un maximum de bienfaits, de façon à la fois rapide et durable. Il est compatible avec la plupart des ordinateurs personnels de génération récente et peut même être intégré à un programme d’exercices sur vélo stationnaire.«Les recherches démontrent qu’en seulement quelques semaines, un entraînement cognitif permet d’accroître de 20 % certaines facultés cérébrales, de rajeunir de 10 ans le cerveau adulte et de prévenir le déclin cognitif associé à l’âge et à la maladie d’Alzheimer en augmentant la réserve cognitive, explique le président et chef de la direction de Brain Center International, le docteur Stéphane Bergeron, MD. Notre démarche avait pour but d’élaborer une technique performante pour favoriser le développement de ces attributs en créant un nouvel outil s’arrimant en toute simplicité à un style de vie actif, à raison d’une heure par semaine.» «Le Programme NeuroActive est certainement le plus beau produit que j’ai vu sur le marché dans ce domaine », affirme le Professeur Robert W. Talbot, Ph. D., spécialiste en psycho-cybernétique, auteur, consultant et formateur à l’Institut supérieur de communication et de management médical à Paris.

Rappelons qu’une étude effectuée par des chercheurs suédois en 2004, et corroborée ensuite par une recherche allemande la même année, a démontré que l’entraînement cognitif change l’anatomie et l’activité du cerveau. En 2006, une étude américaine réalisée auprès de 2 832 personnes et publiée dans le prestigieux Journal of the American Medical Association, constatait l’efficacité et la durabilité des programmes d’entraînement cognitif.

Effets bénéfiques prolongés

Les effets bénéfiques de l’entraînement durent habituellement plus de cinq ans. Il suffit de s’entraîner environ trois fois par semaine pendant 15 à 30 minutes pour prendre en charge la santé cognitive de son cerveau et garder un cerveau vif, jeune et en santé.

«Nous avons investi jusqu’à présent plus d’un million de dollars dans l’élaboration d’un logiciel performant et de son intelligence artificielle, et nous sommes d’autant plus fiers des résultats que ce projet a été entièrement réalisé au Québec», ajoute le docteur Bergeron.

Offert présentement en français, au Québec, pour 95 $, ce logiciel sera bientôt disponible en anglais pour un lancement dans le reste du Canada et aux États-Unis au début de 2008. Pour commander ou obtenir plus de renseignements, il suffit de composer le 1 888-780-2724 ou de visiter le site Internet
www.neuroactive.ca

À propos de Brain Center International

Brain Center International est une société scientifique spécialisée dans le domaine des neurosciences. Grâce à de toutes récentes découvertes scientifiques, ses experts en psychologie, en médecine et en informatique ont mis au point le Programme NeuroActive, un programme novateur et révolutionnaire qui permet à tous d’entraîner leur cerveau et de le maintenir jeune, vigoureux, et en santé. La base du programme repose sur l'utilisation d'un logiciel multimédia interactif composé d'exercices amusants, dont les bénéfices sont optimisés au moyen d’une intelligence artificielle.

À propos du DR Stéphane Bergeron

Instigateur de cette innovation scientifique, le docteur Stéphane Bergeron a largement contribué au développement du Québec comme laboratoire d’innovations médico-technologiques significatives. Médecin pluridisciplinaire chevronné doté d’une formation en médecine générale et en médecine d’urgence et d’un esprit visionnaire exceptionnel, le Dr Bergeron a été membre fondateur d’entreprises québécoises de grande envergure, notamment Epiderma, Medical Intelligence Technologies et Corporation Capital SEP. * (Source: Brain Center International)

 


Publié le 1 Novembre 2007

Journal Le Jacques-Cartier, membre du groupe Québec Hebdo

Une innovation santé majeure développée au Québec


 

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