LE CERVEAU SOCIAL




Notre Cerveau Est Social

Notre cerveau est profondément social (1),  c’est ce que le Dr. Daniel Goleman nous révèle en s’appuyant sur les dernières recherches en neurosciences et les découvertes des NEURONES MIROIRS.

Dans son livre « Cultiver l’intelligence relationnelle »,  et en utilisant les découvertes de l'imagerie corticale,  Daniel Goleman révèle des conclusions spectaculaires:

Les neurones qui orchestrent nos sentiments et nos actions, mais aussi nos états hormonaux et immunitaires, sont sociaux.

Le message fondamental est que notre cerveau est construit pour faire de nous des « êtres sociaux ».  Et réciproquement,  nos relations sociales ont un impact direct sur le développement de notre cerveau.  Ça fonctionne de telle sorte que chacun de nous a besoin des autres personnes pour se sentir sain et équilibré.  En une sensibilité inouïe, nos neurones entrent en résonance avec les neurones d'autrui et se « nourrissent » de cette relation.  Si cette  dernière est bonne,  notre état intérieur se renforce, et si elle est mauvaise, notre état s'affaiblit.

 1.     Daniel Goleman  « Cultiver l’intelligence relationnelle »  Comprendre et maîtriser notre relation aux autres pour vivre mieux.  Editeur : Robert Laffont  2009

 

Bénéfice Des Facteurs De Détente Sur Le Cerveau
 
La plupart des façons d’améliorer le fonctionnement cérébral dépendent de facteurs tels que: la qualité de l’environnement social et des rapports humains, l’alimentation saine, les exercices physiques, le sommeil…  C’est ce qu’il ressort d’une étude intitulée « Comprendre le cerveau : naissance d’une science de l’apprentissage » présentée lors de la Conférence Internationale OCDE/CERI en 2007 (1)

En effet, au centre du cerveau humain se trouve un ensemble de structures appelé « cerveau émotionnel » ou  « système limbique ». 

Le stress rend performant et améliore la cognition et l’apprentissage, mais au-delà d’un certain niveau, on obtient l’effet inverse.

Dr Daniel Goleman discute abondamment de l’influence du cerveau émotionnel sur le cerveau rationnel (2).  Dans son livre, « L’intelligence émotionnelle : comment transformer ses émotions en intelligence ». (1997)   Il met en lumière l’influence des émotions sur le fonctionnement du cerveau pensant.  Il relate la relation entre le stress et l’immobilisme cognitif et démontre qu’un haut niveau de stress peut engendrer l’immobilisme cognitif.  Ce dernier peut miner les capacités intellectuelles d’un individu en accaparant son attention et en l’empêchant de se fixer sur la tâche à réaliser.  Toute l’attention du sujet est alors captée par son anxiété.  On comprend donc que l’anxiété et le stress puissent saboter les résultats scolaires. 

Dr Goleman va aussi plus loin en soulignant les effets de l’état de flow sur le cerveau.  Il décrit cet état  comme une « Oasis d’efficacité corticale », comme un état de concentration-détente, où les choses les plus difficiles sont faciles et où les performances exceptionnelles sont tout à fait naturelles.

Dr Henri Rubinstein discute des bienfaits du rire sur la santé (3). 

Le rire est un antidote naturel contre le stress.  Lorsque l’on rit, on sécrète des endorphines. Ce sont des hormones qui ont des propriétés antalgiques : elles réduisent la production d’adrénaline et de cortisol qui sont générés par le stress. Rire nous permet de bien oxygéner notre cerveau,  il est un relaxant musculaire, car la contraction du diaphragme stimule les organes à proximité : foie, estomac, intestin, rate.

Le Témoignage d’une enseignante, Madame Carol Peterson nous éclaire aussi sur les bénéfices des facteurs de détente sur le cerveau.

Madame Carol Peterson (4), enseignante de 4e année à l’école Brighton Public School du Kawartha Pine Ridge District School Board  (EAO),  révèle  dans un témoignage l’effet des facteurs de détente sur le cerveau.

Madame Carol Peterson a demandé à ses élèves de faire 20 minutes supplémentaires d’éducation physique par jour.  Le changement dans sa classe a été spectaculaire.  Après cette période d’activité physique, ses élèves, qui sont habituellement agités, se mettent au travail avec enthousiasme. « Je considère que chaque minute que je leur laisse pour jouer procure d’énormes avantages», explique-t-elle, en faisant remarquer que certains garçons écrivent une douzaine de pages supplémentaires.  

Selon Mme Peterson, la logique derrière ce changement s’explique par la science du cerveau.  Elle explique  « Pour apprendre  et enseigner, il est nécessaire de créer des schèmes structuraux solides entre les neurones…  Un grand nombre de pratiques d’enseignement empêchent les neurones de communiquer et désactivent le processus d’apprentissage.  Parmi ces pratiques, mentionnons : se tenir debout devant une classe et réciter des informations sans expliquer pourquoi il est important pour les élèves de connaître ces informations »

 
Référence & Liens Utiles

1. « Comprendre le cerveau : Naissance d'une science de l'apprentissage »  Centre pour la recherche et l'innovation dans l'enseignement. 2007

Site internet :  


Pour ample lecture sur le cerveau émotionnel :

David Servan-Schreiber - Le cerveau emotionnel http://www.youtube.com/watch?v=CO-b5Y8jo14



 
2.  Coleman, D. (1997), L’intelligence émotionnelle : comment transformer ses émotions en intelligence, Trad. T. Piélat, Paris, Éditions Robert Laffont, S. A.

Coleman, D  (1999), L’intelligence émotionnelle  Cultiver ses émotions pour s’épanouir dans son travail, Robert Laffont

http://www.uquebec.ca/capres/fichiers/art-Chbat-Janv.09.shtml

 
3.  Pour en savoir plus :



4.http://pourparlerprofession.oeeo.ca/juin_2010/features/neuroscience.aspx En janvier

 


 

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